Bouddhisme :
N'offensez pas les autres, de sorte que vous ne soyez pas offensés. (Udana-Varga 5: 18)
Taoïsme :
Considérez le gain de votre voisin comme votre propre gain; et la perte de votre voisin comme votre propre perte. (T'ai Shang Kan Yin P'ien)
Judaïsme :
Ne faites pas à vos semblables ce qui vous semble haïssable, voilà toute la loi, le reste n'est que commentaire. (Talmud, Shabbat 31a)
Brahmanisme :
Votre devoir le plus important consiste à ne pas faire aux autres ce qui vous causerait de la douleur si on vous le faisait. (Mahabharata 5: 1517)
Confucianisme :
La règle de conduite de la bonté incarnée est certainement de ne pas faire aux autres ce que vous ne voulez pas que l'on vous fasse. (Analects 15s : 23)
Zoroastrisme :
Seul celui qui a un bon naturel s'abstient de faire aux autres ce qui n 'est pas bon pour lui. (Dadistan-i-dinik 94: 5)
Islam :
Aucun de vous n'est digne de se prétendre croyant s'il ne désire pour son frère ce qui est bon pour lui-même. (Sunnah)
Extrait de la revue "Partage international", n°135, novembre 1999.
Toute pensée, toute action engendrent une cause. Ces causes ont leurs effets. Ces effets façonnent la vie pour le bien comme pour le mal.
Lorsque les effets sont agréables, il s'agit de "bon karma" ; lorsque les effets sont désagréables, il s'agit de "mauvais karma".
De manière générale, on peut dire que lorsque l'on est destructeur, on crée du karma négatif.
Le Christ, en la personne de Jésus, a dit "que l'on récolte ce que l'on sème".
Comme toutes les lois, la loi du karma est sous contrôle, par les Seigneurs du Karma, au nombre de quatre, ne résidant pas dans le système solaire. Ceux-ci, comme les âmes, ne s'intéressent qu'à la mise en oeuvre de la loi de cause et d'effet. Ils manipulent simplement les énergies qui sont gouvernées par cette loi, qui concerne cinq milliards d'êtres vivants et cinquante-cinq milliards d'êtres en attente d'incarnation (soit soixante milliards d'âmes au total pour la Terre).
Le service est la solution pour se débarrasser du karma (mauvais).
L'amour est aussi un remède au karma : en donnant de l'amour, on reçoit en retour de l'amour.
Personne ne reçoit plus de mauvais karma que cela n'est nécessaire pour son évolution.
La loi du karma n'existe pas pour punir, c'est une loi de l'univers et personne ne peut y échapper, comme la loi de gravitation.
C'est toujours cette loi qui peut empêcher quelqu'un de guérir, même lorsque les meilleures techniques sont employées ; un maître lui-même ne peut intervenir dans ce cas.
Le Karma existe au niveau individuel, au niveau d'une famille, d'un peuple (le cas des juifs est frappant) et même d'une planète.
"Une grande confusion règne dans la compréhension qu'a l'homme, des lois qui gouvernent la réincarnation. Cette confusion est reflétée par la variété des enseignements et des interprétations qui existent et qui servent à accroître l'ignorance et la peur de l'homme.
En Orient, durant d'innombrables siècles, l'idée de vies successives, gouvernées par une immuable loi du Karma, a rarement été mise en doute. La conséquence en a été l'acceptation servile des circonstances du présent, quelque dégradant et inhumain qu'il puisse être. En Occident, au contraire, le concept d'incarnations répétées a sommeillé, ne retenant l'attention que d'un petit nombre, depuis son exclusion des enseignements de l'Eglise, au 6ème siècle, à l'instigation de l'Empereur Justinien. Si les enseignements d'Origène avaient été maintenus dans le corps de la foi chrétienne, une approche, en tous points différente, des faits de la vie et de la mort, subsisterait en Occident.
Ce grand Initié connut et enseigna la vérité au sujet des cycles d'incarnations qui furent inaugurés par le Seigneur du Monde agissant sous l'impulsion de la Loi de Sacrifice et gouverné par la Loi de Cause et d'Effet. La suppression de cette vérité, des enseignements de l'Eglise, a eu pour conséquence, l'ignorance et la peur actuellement si évidentes. Lorsqu'il subsiste un intérêt pour la réincarnation, dans la plupart des cas, cela prend la forme d'une curiosité quelque peu personnelle pour les supposés détails de vies antérieures."
Extrait du livre "Un Maître parle, traité de savoir vivre à l'usage de l'humanité", à travers Benjamin Crème, éditions Partage.
Chaque âme s'incarne, à maintes reprises, au cours de nombreux siècles, dans une série d'existences, selon différentes caractéristiques. Des intervalles de temps plus ou moins longs séparent ces incarnations. Pour la partie la moins évoluée de l'humanité, le grand aimant de l'évolution ramène très rapidement en incarnation. Cela est nécessaire pour faire des progrès.
Pour ceux qui sont un peu plus évolués, la réincarnation se fait en groupes, en famille, et dans des groupes familiaux élargis. Les relations changent : nous avons été le frère ou la soeur de notre mère et son enfant, son père, son grand-père ou un autre membre de sa famille. De cette façon, nous créons des liens karmiques qui assurent la cohésion des groupes, permettant aussi de "rembourser" nos dettes karmiques dans un cercle relativement restreint.
Tout le monde s'incarne tour à tour en homme ou en femme, pas forcément en alternance régulière. Cela peut être dans la même race pendant longtemps, ou dans toutes les races de la Terre. C'est la destinée individuelle.
Pendant des siècles, des dizaines de milliers d'incarnations se réalisent ; seules les dernières, demandant quand même quelques siècles, intéressent l'âme ; les différentes personnalités correspondantes aboutissent finalement à la dernière incarnation. Voir le dossier "En direction de la Lumière".
Connaissance des vies antérieures
Les hommes ne se souviennent pas de leurs vies antérieures parce qu'ils n'ont pas la continuité de conscience (sauf les initiés à partir du 4ème degré).
Par régression, sous hypnose, ou plus simplement dans le sommeil profond, des vies antérieures peuvent être connues, mais de nombreuses erreurs sont possibles, pour diverses raisons (par exemple capture télépathique d'une autre personne).
Les expériences de "déjà vu" ont une fois sur deux un rapport avec des vies antérieures.
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Date de création: 01/03/2000; mise à jour 18/12/2007 version 1.5